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Questions fréquemment posées

Qu'est-ce que les décibels ?

Le décibel est une unité de mesure comme le mètre, le litre ou le kilo, par exemple. Le décibel est simplement une unité adaptée à la sensibilité particulière de l'oreille, ce qui le rend pratique dans les applications audio. Mais qu'est-ce que l'oreille à de particulier ? Prenons un exemple : Si une voiture klaxonne cela se traduit par une certaine sensation de niveau sonore. Pour avoir la sensation que le niveau sonore double, il faut que dix voitures (identiques) klaxonnent. Pour avoir à nouveau la sensation que le niveau sonore double il faudra à nouveau dix fois plus de voitures qui klaxonnent, soit cent voitures cette fois, et ainsi de suite. La raison en est que l'oreille s'auto protège en se "fermant" au fur et à mesure que le niveau sonore augmente. Ce rapport de dix est en relation avec les logarithmes mathématiques de base 10. On dit que la sensation auditive est égale au logarithme de l'excitation. L'oreille perçoit les sons dans une gamme considérable de puissance qui va de un à plusieurs milliards. Il est évidemment plus facile de manier des décibels qui vont de zéro (seuil d'audibilité) à environ cent trente (seuil de la douleur). Les décibels rendent compte des niveaux sonores et de leurs correspondances électriques quand il s'agit des signaux qui empruntent les appareils. Pour les niveaux électriques il a été fixé un niveau de référence "0 dB" égal à 775 millivolts, qui remonte aux temps héroïques de la téléphonie, mais qui reste peu ou prou en vigueur.
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Qu'est-ce qui caractérise un microphone ?

Un microphone est caractérisé par : sa directivité, sa sensibilité, sa réponse en fréquence et sa technologie.

Directivité
Les microphones omnidirectionnels captent tous les sons de la même façon, quelle que soit leur incidence. A l'opposé il y a les microphones "canon" qui sont extrêmement directifs. Entre ces deux extrêmes on trouve des directivités variables : faibles, moyennes ou élevées, plus couramment appelées hypocardioïdes, cardioïdes et hypercardioïdes. Plus un microphone est directif, plus il aura tendance à capter la voix de l'intervenant au détriment ses sons ambiants. Dans la majorité des cas il est donc préférable d'utiliser des microphones directifs.

Sensibilité
Un microphone peu sensible obligera à parler de près et assez fort. Un microphone extrêmement sensible pourra capter des chuchotements à plusieurs dizaines de mètres. Il existe une multitude de sensibilités intermédiaires. Un chanteur d'orchestre ou un animateur de discothèque, qui évoluent dans des milieux extrêmement bruyants, utiliseront des microphones directionnels peu sensibles afin de reprendre le moins possible de sons ambiants. En revanche ils devront parler très près du micro et assez fort pour bien se faire entendre - notons à ce sujet que tous les microphones directifs sont affectées de ce que l'on appel "l'effet de proximité", qui se traduit par une remontée très nette des sons graves quand on parle trop près du micro. Un chanteur peut utiliser cet effet dans un but artistique, mais cela nuit généralement à la qualité et à l'intelligibilité de la parole "parlée". - Un conférencier préférera un microphone moyennement sensible qui lui permettra de s'en éloigner un peu et de pouvoir manipuler ses notes ou un livre sans être gêné. La prise de son d'une pièce de théâtre ou d'une scène de cinéma  exigera pour sa part des microphones très sensibles. En pratique si un micro trop peu sensible oblige à parler de près, un micro trop sensible risquera de reprendra trop de sons ambiants dans certains cas. Bien sûr, tout cela est aussi lié au réglage de niveau du micro sur l'amplificateur.

Réponse en fréquence
Selon la source que l'on a à capter, on choisira un microphone avec une réponse en fréquence adaptée. Pour la musique on s'orientera de préférence vers les microphones à large bande passante, avec une réponse assez linéaire. Pour le chant on pourra se satisfaire d'une bande passante un peu moins étendue dans le grave, mais avec une légère mise en évidence de la tessiture de la voix. Pour la parole "parlée" on utilisera des microphones qui atténuent franchement, et assez tôt, les basses fréquences qui "entachent" l'intelligibilité et qui, au contraire, mettront nettement en valeur la zone d'intelligibilité de la voix.

Technologie
Il existe essentiellement deux technologies pour les microphones : Les microphones dynamiques et les microphones à condensateur. Les microphones dynamiques fonctionnent sur le même modèle que les haut-parleurs, mais à l'envers. Ils sont robustes et il en existe d'excellente qualité mais leur conception limite un peu leur réponse dans le haut du spectre. Ces microphones génèrent leur propre signal et n'ont pas besoin d'alimentation électrique extérieure. Les microphones à condensateur sont plus sensibles et offrent une grande subtilité de transcription dont l'intelligibilité bénéficie. Ils ont besoin d'une alimentation électrique qui peut être fournie par une pile ou, mieux, par l'appareil auquel ils sont reliés. On parle alors d'alimentation fantôme. Les microphones plats, encore appelés PZM (micros à zone de pression) sont généralement des microphones à condensateur qui exploitent un phénomène acoustique d'augmentation de pression sonore qui leur confère une sensibilité apparente très élevée. Il est ainsi possible de parler loin du micro. Le revers de la médaille est que leur sensibilité exacerbée les rend plus sensible à la reprise des sons ambiants perturbants, ainsi qu'au Larsen (sifflement aigu).
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Comment choisir un microphone ?

Faute de pouvoir faire des essais comparatifs in situ, le choix d'un microphone reste toujours un peu aléatoire. En effet, comme pour les haut-parleurs, ils existe un "couplage" imprévisible avec l'acoustique du lieu. De ce fait, un micro qui rend très bien à un endroit peut être moins efficace à un autre. Pour la parole "parlée" on prendra de préférence un micro cardioïde ou hypercardioïde, de sensibilité moyenne, avec une réponse en fréquence atténuant le grave et présentant une petite bosse de "présence" pour mettre la voix en valeur.  On évitera les microphones économiques et on s'orientera de préférence vers des matériels professionnels à liaisons symétriques.
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Comment utiliser un microphone ?

Avec les microphones "directionnels" il faut diriger l'axe du microphone vers la bouche et parler en direction du microphone.
Si l'on doit tourner la tête il faut compenser en se déplaçant légèrement sur le côté de façon à toujours parler en direction du microphone, ce qui ne pose généralement pas de problème aux personnes debout. Pour les personnes assises le mieux est d'utiliser deux microphones placés à gauche et à droite. La distance par rapport au microphone dépend des caractéristiques de sensibilité du micro, du réglage de l'amplificateur et du niveau de la voix de l'intervenant. Comme on ne peut pas relever indéfiniment le niveau d'un microphone, car la sanction apparaît sous forme d'un sifflement aigu - le Larsen - il convient d'adapter son niveau d'élocution et son éloignement par rapport au micro de façon à ce que celui-ci capte bien la parole. Quelques essais suffisent pour prendre des marques et cela devient très vite instinctif. La meilleure solution pour les "petites voix" ou pour les intervenants n'arrivant pas à se plier aux contraintes est incontestablement le microphone serre-tête qui se trouve idéalement placé près de la bouche quels que soient les mouvements de l'orateur. Il faut également noter que dans certains cas, rares il est vrai, c'est la voix directe du locuteur qui excite les résonances du lieu, alors que le système de sonorisation s'efforce précisément de contourner ce problème. Il y a peu de chose à faire dans ce cas, sauf à parler doucement près du microphone. L'idéal dans ce cas est d'utiliser un microphone serre-tête.
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Comment pallier aux différences de voix et de gabarit des intervenants

Reprenant la boutade d'un célèbre acousticien :"force est de constater que l'on a jamais vu de lanceurs de javelot sans bras, mais que l'on voit couramment des orateurs sans voix", et c'est là un incontestable problème. Il faut recourir dans la mesure du possible à des microphones montés sur cols cygne qui sont plus faciles à adapter à la taille des intervenants. Il est par ailleurs tentant d'avoir recours à des microphones sensibles. Il y a toutefois une limite car plus la sensibilité du microphone est élevée, plus on pourra, certes, s'en éloigner, mais plus le micro à tendance, d'une part, à "reprendre" les sons ambiants et à les réinjecter dans la sonorisation, augmentant ainsi la confusion, et d'autre part, à "accrocher", ce qui se traduit par un sifflement aigu bien connu, le fameux effet Larsen. Le réglage de niveau du microphone intervient aussi. Un micro réglé pour une voix de stentor captera mal certaines voix fluettes, et inversement. Il faut donc opter pour un moyen terme, les "voix fortes" devant s'éloigner un peu du micro et les "voix "faibles" s'en rapprocher. On ne peut donc que conseiller aux personnes qui prennent la parole de se livrer à quelques essais pour prendre leurs marques. En pratique, les automatismes nécessaires sont vite acquis. Il faut aussi compter avec les locuteurs qui tournent la tête et ne parlent pas vers le microphone. La meilleure solution dans ce cas est l'installation de deux microphones sur les pupitres. Il existe par ailleurs des moyens techniques qui permettent de relever les signaux faibles (les expanseurs) et d'autres qui permettent de rabaisser les signaux forts (les compresseurs). Il est ainsi possible de contrôler les variations de niveau dans certaines limites mais cela a un coup et ne dispense tout de même pas d'utiliser convenablement l'outil sonorisation. (voir plus haut "comment utiliser un microphone"). Dans les cas extrêmes le mieux est incontestablement le micro serre-tête. Son usage est beaucoup plus agréable qu'on ne l'imagine et son efficacité est remarquable.
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Pourquoi ne faut-il pas raccorder deux microphones sur une seule entrée ?

En fait, rien n'empêche de raccorder deux microphones à fil sur une même entrée. Toutefois pour conserver une impédance de charge convenable il est souhaitable de passer par un "coupleur" de microphones. Si les microphones ne sont pas identiques les différences de caractéristiques 'sensibilité, courbe de réponse) ne permettent pas d'optimiser les réglages. D'autres facteurs sont également susceptibles d'entraîner des désordres, aussi est-il préférable d'éviter ce type de raccordement.
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Quelle est la portée utile d'un microphone sans fil (HF) ?

Ces microphones ont été développés pour des applications artistiques, le but initial étant de couvrir des scènes de tailles raisonnables. En France la législation limite la puissance d'émission à 50 milliwatts, soit 50 millièmes de Watt. Toutefois, pour différentes raisons, la puissance disponible à l'antenne est seulement d'environ 10 milliwatts. Une telle puissance ne permet guerre d'atteindre au mieux qu'une petite centaine de mètres de portée en l'absence d'obstacles. La façon de tenir le micro HF dans la main, ou son emplacement si il s'agit d'un système cravate, peut encore réduire plus ou moins sa puissance efficace. En pratique certains obstacles, et notamment des parties métalliques restreignent la portée. Seul un essai est révélateur. Contrairement à une idée répandue, les hautes fréquences utilisées maintenant n'augmentent pas la portée.
Portée HF vers haut de page

Comment améliorer la couverture d'un microphone sans fil (HF) ?

La puissance maximale de l'émetteur est  imposée par la législation et il est interdit d'augmenter celle-ci. On ne peut donc que tenter d'obtenir la meilleure réception possible. Pour ce faire on peut munir le récepteur d'antennes à grand gain. Si cela ne suffit pas il faut essayer optimiser l'emplacement des antennes ou du récepteur. Notons qu'il est plus facile de déporter le récepteur que de déporter seulement les antennes car une liaison convenable antennes/récepteur nécessite des câbles HF spéciaux, encombrants et chers, et dont la longueur sera toujours limitée pour des raisons techniques. Quand il faut couvrir de très grandes surfaces, dans les cas où le déport du récepteur ne suffit toujours pas, il est possible de répartir plusieurs récepteurs qui doivent alors faire l'objet d'une gestion particulière pour assurer un bon fonctionnement.
Couverture HF vers haut de page

Pourquoi ne peut-on pas utiliser plusieurs émetteurs avec un seul récepteur ?

En radio, plusieurs émetteurs susceptibles de couvrir une même zone fonctionnent toujours sur des fréquences différentes. Si plusieurs émetteurs travaillaient sur la même fréquence il y aurait des interférences. Avec les microphones HF, c'est la même chose. Si plusieurs émetteurs (micros à main ou cravate) sont réglés sur une même fréquence, il est possible de les utiliser alternativement avec un seul et même récepteur mais il est impossible de les utiliser simultanément car cela entraîne des désordres. C'est la raison pour laquelle, si l'on veut utiliser plusieurs microphones HF simultanément, il faut autant d'ensembles émetteurs/récepteurs, calés sur des fréquences différentes bien déterminées n'interférant pas entre elles. En revanche, plusieurs récepteurs peuvent recevoir sans problème le signal d'un seul émetteur (cas de la radio ou de la télévision).
Plusieurs HF vers haut de page

Qu'est-ce qui peut perturber le fonctionnement des microphones sans fil (HF) ?

Les liaisons radio des microphones HF peuvent êtres perturbées de différentes façons. Quand il ne s'agit pas de "décrochage" dus à un éloignement trop important entre l'émetteur et le récepteur, c'est le plus souvent des interférences avec d'autres émetteurs du voisinage qui en sont la cause (détection de certaines fréquences ou d'harmoniques de celles-ci). Les perturbations peuvent se manifester sous formes diverses. La solution est de se décaler sur une autre fréquence si le système le permet. Il peut aussi exister des phénomènes d'intermodulation entre différents récepteurs placés trop près les uns des autres. Les manifestations sont alors très variées et peuvent faire croire à tout autre chose, comme des mauvais contacts, par exemple. L'arrivée de la télévision numérique terrestre - TNT - est aussi susceptible d'apporter son lot de perturbations car les microphones HF modernes et la TNT travaillent sur des gammes de fréquences qui sont imbriquées. En cas d'interférences il faudra là encore se décaler sur d'autres fréquences si le système le permet.
Perturbations HF vers haut de page

Quelles sont les fréquences autorisées pour les microphones sans fil (HF) ?

Les fréquences autorisées sont :
  • 32,8 / 36,4 / 39,2 MHz
  • De 175,5 à 178,5 et de 183,5 à 186,5 MHz
  • De 470 à 830 MHz (canaux T.V. 21 à 64) sans aucune garantie de bon fonctionnement. Priorité est donnée aux sociétés
  nationales de programmes de radiodiffusion et de télévision, aux sociétés privées autorisées par le CSA et aux sociétés de
  production. Dans tous les cas de perturbations c'est la responsabilité de l'utilisateur du microphone HF qui est retenue.
Fréquences HF vers haut de page

Quelle doit-être la puissance de l'amplificateur de la sonorisation ?

En soit, la puissance d'un amplificateur n'est pas un critère de qualité. Elle doit être suffisante pour un cas donné mais un surplus de puissance n'amène rien. Le problème est de déterminer correctement la puissance utile, ce qui, en basse impédance, nécessite de connaître au moins la dynamique et le facteur de crête du signal. Pour les installations de type"public-adress" en 100 Volts, la puissance est généralement facile à déterminer. La puissance de l'amplificateur ne doit pas être inférieure au total de la puissance attribuée aux haut-parleurs. Par exemple, avec six haut-parleurs de 30 Watts (180 W) et quatre haut-parleurs de 20 Watts (80 W), il faudra un amplificateur d'au moins 260 Watts. Dans la plupart des cas cette façon de déterminer la puissance de l'amplificateur laisse une réserve suffisante pour passer les écarts dynamiques et les crêtes du signal. Il ne faut toutefois jamais sous-estimer la puissance nécessaire, surtout en extérieur.
Puissance ampli vers haut de page

L'amplificateur doit-il être ventilé ou non ?

L'étage de sortie d'un amplificateur chauffe, ce qui est normal. Jusqu'à une certaine puissance, qui dépend de la conception des appareils, le refroidissement peut se faire de façon statique, par convection. Au-delà les appareils sont ventilés afin d'aider à l'évacuation des calories. Cela ne dispense pas de ménager des aérations efficaces en haut et en bas des meubles et placards car même un appareil ventilé ne doit pas recycler un air qui, fatalement, deviendrait de plus en plus chaud. Les appareils ventilés génèrent toujours un léger bruit de turbine. Si les appareils ventilés sont munis d'un filtre anti-poussières il faut penser à le nettoyer régulièrement pour éviter le colmatage.
Ampli ventilé vers haut de page

Est-il préférable d'utiliser un ampli/mélangeur ou des éléments séparés ?

Cela est sans importance en soit et dépend bien souvent du niveau de finesse de l'installation. Ce qui compte c'est d'avoir un nombre d'entrées suffisant pour pouvoir raccorder l'ensemble des microphones, des sources auxiliaires et des périphériques dont on a besoin, et de disposer des fonctions nécessaires. Or c'est souvent ce dernier point qui crée problème car les matériels les plus courants offrent rarement les possibilités de réglages indispensables dans les cas un tant soit peu difficiles. Sauf dans les cas simples les réglages grave et aigu, voire grave/médium/aigu, qui équipent la majorité des appareils ne permettent pas d'optimiser l'intelligibilité. C'est là, très souvent, une cause de résultats médiocres.
Ampli mélangeur vers haut de page

Est-il préférable d'utiliser une console de mixage ?

Le principal avantage de la console de mixage est sa "versatilité". Il existe des consoles avec des entrées "micro" et "auxiliaire" en nombre variable et susceptibles de répondre à tous les besoins. Un avantage est que chaque entrée dispose de ses propres réglages de tonalité - souvent grave, médium et aigu - qui permettent de corriger la tonalité de chaque source. Le reproche qui est généralement formulé à propos des consoles est leur grand nombre de boutons et les risques de déréglage qui risquent d'en découler. La solution est simple : il suffit de condamner les réglages sensibles avec un cache qui ne laisse accessible que les réglages utiles. Il faut noter que le rapport qualité/prix d'une console, qui offre beaucoup plus de possibilités qu'un simple préamplificateur "public-adress", est généralement très favorable.
Console vers haut de page

Pourquoi la directivité des haut-parleurs est si importante ?

Selon les applications la directivité des haut-parleurs a plus ou moins d'importance. Mais, même quand ce point est peu critique, comme en extérieur, on peut s'interroger sur la nécessité de diffuser de l'énergie en pure perte là où cela ne sert à rien. Ce sont des Watts produits et payés en pure perte. Dans les endroits réverbérants il est important d'avoir des haut-parleurs très directifs pour focaliser le son sur l'auditoire et limiter autant que possible la fraction des ondes qui vont rebondir sur les parois et les obstacles. Ce sont ces dernières qui entraînent des perturbations et dégradent l'intelligibilité. Plus les caractéristiques d'un lieu sont mauvaises en terme d'intelligibilité, surtout de la parole parlée, plus il faut veiller à un bon contrôle de directivité des haut-parleurs, qui devront être placés et orientés de façon rigoureuse.
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Qu'est-ce exactement qu'une égalisation et qu'apporte-elle ?

Sous cette terminologie pas vraiment appropriée d'égalisation se cache une action toujours bénéfique à la qualité et à l'intelligibilité du message. Un système de sonorisation comporte des maillons électroniques (amplificateurs, mélangeurs, etc.), électromagnétiques et mécaniques (haut-parleurs) et acoustiques (lieu de diffusion). Dans chaque cas les interactions de cette chaîne mécano/électro/acoustique diffèrent et le résultat ne peut être optimisé qu'en agissant sélectivement sur certaines bandes de fréquences. Il faut pour cela utiliser un appareil appelé "égaliseur" qui permet d'avoir une action sur de nombreuses bandes de fréquences. Une égalisation bien faite atténue les résonances acoustiques gênantes, favorise l'intelligibilité du message, et repousse l'apparition de l'effet Larsen perceptible sous forme d'un sifflement aigu et qui limite le gain de toute sonorisation. Il ne s'agit donc pas d'une action anodine. Toutefois, une égalisation ne peut en aucun cas se faire à l'oreille. Elle doit impérativement être faite très précisément avec un banc de mesure, et les réglages sont ensuite condamnés. Dans l'immense majorité des cas une bonne égalisation apporte des avantages évidents pour un moindre coût.
Egalisation vers haut de page

Qu'est-ce qu'un filtre anti Larsen ?

Il n'existe aucun appareil qui supprime radicalement le Larsen.
L'effet Larsen relève d'un bouclage entre haut-parleur et microphone et se traduit par un sifflement aigu bien connu. C'est un effet qui limite le niveau maximum de toute sonorisation. Les appareils dits "anti-Larsen" disposent de filtres très étroits qu'il est possible de caler très précisément sur la ou les fréquence(s) de Larsen. En pratique ces appareils se bornent à repousser légèrement l'apparition du phénomène. Ils permettent de gagner 6 à 8 dB de niveau sonore ce qui, il est vrai, permet dans certains cas d'obtenir la marge de confort nécessaire. Ces appareils sont incapables de palier aux carences d'une sonorisation mal conçue et ne devraient être utilisés qu'en dernier ressort.
Anti Larsen vers haut de page

Est-il normal d'avoir à retoucher en permanence les réglages d'une sono ?

Il ne devrait pas être nécessaire de retoucher sans arrêt les réglages d'une sonorisation fixe de type public-adress. La conduite d'une telle sonorisation, bien adaptée au lieu et aux besoins, devrait se borner à sa mise en route et à son arrêt, avec éventuellement un ajustement du niveau sonore général en fonction du taux d'occupation du lieu. On constate toutefois que beaucoup d'installations fonctionnent de façon précaire, avec des matériels mal adaptés, mal disposés ou mal réglés. Ces installations obligent à des retouches permanentes pour essayer d'en tirer le "moins mauvais" parti.
Retouche sono vers haut de page

Quelle différence y a-t-il entre un même lieu vide ou occupé ?

Dans les cas de locaux réverbérants, c'est quand un lieu est vide, ou presque, que les conditions acoustiques sont les plus défavorables. Les résonances et la perte d'intelligibilité sont maximales. En revanche, plus l'auditoire est dense plus la qualité acoustique s'améliore car les occupants agissent favorablement, un peu comme le ferait une correction acoustique. On peut donc être affirmatif sur ce point : un auditoire important ne peut qu'améliorer les résultats en terme d'intelligibilité, notamment de la parole "parlée". En revanche l'auditoire absorbe de l'énergie et génère un bruit de fond et pour compenser cela il peut être nécessaire d'augmenter le niveau sonore général de la sonorisation, quitte à le rabaisser ensuite.
Vide ou plein vers haut de page

Pourquoi certains lieux ont des acoustiques meilleures que d'autres ?

Une source sonore quelconque émet un peu dans toutes les directions et les "rayons sonores" émis vont rebondir sur les parois et les obstacles. Comme le son se propage à environ 340 mètres par seconde, il s'engage alors une fort complexe partie de flipper en trois dimensions. Des phénomènes d'absorption, de réflexion, de diffraction, de déphasage, de résonance, etc. entrent en jeu et toutes les fréquences ne sont pas affectées de la même façon. On conçoit que l'affaire devient vite d'une énorme complexité. C'est la raison pour laquelle, même deux lieux presque identiques ont toujours des caractéristiques différentes. Dans l'appréciation qualitative d'une salle, et sans entrer dans le détail, il faut considérer : le son qui provient directement de la source, ses premières réflexions à proximité de la source, et les réflexions plus tardives. L'appréciation est différente selon les niveaux relatifs des sons directs et retardés et le "hasard" peut conduire à des résultats très variables. Un des rôles de l'acousticien est d'obtenir les meilleurs résultats possibles pour des utilisations données. Il a à sa disposition pour se faire des agencements géométriques, des éléments divers absorbants ou réfléchissants et peut jouer sur des rapports de dimensions. Si certains édifices ont fait par le passé l'objet d'études acoustiques, ils ne sont pas nécessairement adaptés à la parole "parlée". De nombreux lieux réputés bons pour de la musique ou du chant demeurent très problématiques pour la parole "parlée". En résumé on peut dire que la qualité acoustique d'un lieu provient d'une plus ou moins bonne synthèse entre sa taille, ses rapports de dimensions, son architecture, ses ornementations, sans qu'il soit toujours possible d'être affirmatif sur la prépondérance de tels ou tels facteurs.
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Comment tester une sonorisation de type public-adress ?

Ce que l'on entend est le résultat d'un tout et pour tester une sonorisation la démarche va consister à essayer de faire la part des différents éléments qui entrent en jeu, à savoir : les microphones, les appareils électroniques et leurs réglages, et les haut-parleurs. On testera d'abord le système de diffusion pour savoir si les haut-parleurs - qui constituent souvent une part importante du coût d'une installation - peuvent être conservés.
Pour ce faire, sur les amplis ou préamplis, on commencera par couper les graves qui empâtent le son et par positionner les aigus à mi course (aucun effet). On parlera ensuite successivement dans les différents microphones pour sélectionner celui offrant les meilleurs résultats en terme de compréhension de la parole (voie plus claire et plus nette). Il ne faut pas coller sa bouche contre le microphone car cela remonte les graves qui nuisent à la compréhension de la parole. Il faut parler à 8 ou 10 cm du microphone, dans son axe. On conservera le microphone le plus efficace et on mettra les autres micros hors service (coupés ou débranchés). On s'appliquera ensuite à parler convenablement, à 8 ou 10 centimètres, et dans l'axe du microphone retenu, en articulant bien. Retoucher éventuellement le niveau de ce micro pour obtenir un bon niveau sonore. Cette préparation permet de s'affranchir autant que possible des éventuels problèmes dus aux microphones.
On vérifiera alors le fonctionnement du système de diffusion en se plaçant à différents endroits, à quelques mètres des haut-parleurs, dans leur axe d'émission. Les haut-parleurs, et surtout les haut-parleurs directifs comme les colonnes, sont souvent montés trop hauts ou mal orientés. Or, en dehors de l'axe, l'intelligibilité décline rapidement. Ne pas hésiter à monter sur un banc ou sur un escabeau pour se placer correctement, dans l'axe du haut-parleur. Si dans ces conditions l'intelligibilité de la parole est acceptable, on peut à priori en déduire que le système de diffusion n'est pas le maillon le plus faible de l'installation. Il suffit souvent de repositionner convenablement les haut-parleurs et de s'assurer qu'ils sont bien branchés en phase pour améliorer les résultats. Si les haut-parleurs disposent d'un réglage de puissance individuel, placer celui-ci à la puissance maximum car c'est généralement celle-ci qui donne les meilleurs résultats. S'assurer toutefois que la puissance de l'amplificateur est suffisante (voir plus haut "Quelle doit être la puissance de l'amplificateur de la sonorisation ?").
Si malgré tout le son demeure grave, empâté, manquant de netteté, avec des résonances, il est utile d'essayer d'insérer un égaliseur convenablement réglé (voir plus haut "Qu'est-ce exactement qu'une égalisation et qu'apporte-t-elle ?"), ce qui permet souvent d'améliorer très sensiblement la situation à moindre frais.
Si le système de diffusion s'avère acceptable dans ces nouvelles conditions, les difficultés restantes peuvent provenir de microphones mal adaptés (mauvaise courbe de réponse, manque de sensibilité, micros fixes mal placés, etc.) et ou de réglages inappropriés sur les appareils électroniques. A ce propos, rappelons que les simples réglages grave et aigu qui équipent la plupart des appareils sont souvent très insuffisants pour pouvoir optimiser les résultats. Dans ce cas le mieux que l'on puisse faire est de couper les graves et de positionner les aigus sensiblement à mi course.
En fait, il n'est pas rare d'obtenir une amélioration décisive d'une installation sans avoir à remplacer tout le matériel ou le câblage.
Toutefois, si malgré les tests proposés les résultats demeurent mauvais, ou que le niveau sonore soit trop faible avant accrochage Larsen (sifflement aigu), il est à craindre que le système de haut-parleur soit malgré tout à remplacer. Il est alors impératif de procéder à des essais qui, seuls, permettent de pouvoir juger des résultats.
Comment testé vers haut de page

Qu'est-ce qu'un report de télécommande ?

De nombreux appareils - TV, magnétoscopes, lecteurs de CD, vidéoprojecteurs, etc. - peuvent être pilotés via une télécommande infrarouge qui utilise un faisceau lumineux invisible par l'homme. L'avantage de ce système est de ne pas franchir les parois opaques, ce qui est bien utile dans le cas d'immeubles d'habitations, par exemple. En revanche, cela pose problème quand il faut piloter des appareils situés hors de vue ou trop éloignés. Il faut alors utiliser un report de télécommande infrarouge. Le report de télécommande infrarouge est constitué de deux éléments : un capteur, qui reçoit le signal de la télécommande d'origine, et un transmetteur. Ces éléments peuvent être reliés par un fil ou par radio. Le transmetteur est placé près de l'appareil à commander et lui relaie le signal issu du capteur qui, pour sa part, peut être placé à un endroit stratégique plus ou moins déporté. Il est possible de répartir plusieurs capteurs quand cela est nécessaire. Ces systèmes sont en principe universel et fonctionne avec tous les appareils du commerce.
Report TD vers haut de page

Qu'est-ce qu'un boîtier de réglage de niveau sonore ?

C'est un dispositif qui permet de régler le niveau sonore d'appareils qui ne disposent pas d'origine de cette fonction. Il est constitué d'un petit boîtier à insérer entre la sortie de l'appareil à régler et l'entrée de l'amplificateur ou du préamplificateur. Il peut être à commande filaire mais il est généralement doté d'une télécommande infrarouge qui peut être relayée par un report de télécommande. Le système est universel et fonctionne avec tous les appareils, CD, DVD, K7; etc.
Réglage niveau vers haut de page

Qu'est-ce qu'un convertisseur 100 volts / 0 dB ?

C'est un appareil très pratique qui permet de repiquer le signal sur une ligne de haut-parleurs en 100 Volts, pour entrer, par exemple, dans l'entrée auxiliaire d'un amplificateur.  Une application typique est la sonorisation d'un parvis, par exemple. Dans ce cas il suffit de disposer d'une enceinte amplifiée de puissance convenable, laquelle sera raccordée au circuit des haut-parleurs de l'église via un convertisseur 100 V / 0 dB. Il est alors possible de régler le niveau sonore selon les besoins à l'extérieur, sans dérégler la sonorisation intérieure de l'église.
Convertisseur vers haut de page

Qu'est-ce qu'une matrice ou un scénario ?

Une matrice est un appareil qui dispose de plusieurs entrées et de plusieurs sorties. Chaque entrée peut être affectée selon les besoins vers tout ou partie des sorties. Il est ainsi possible, dans des installations complexes, d'aiguiller aisément les signaux des différentes sources vers différentes zones. Il existe des matrices simples qui ont juste ce rôle d'aiguillage mais il existe aussi des matrices qui disposent de fonctions étendues. Elles combinent en fait des fonctions multiples de préamplificateurs mélangeurs, interrupteurs automatiques, régulateur de niveau sonore, égalisation, etc. Différentes configurations et réglages peuvent être mémorisés et rappelés en fonction des besoins. Ces appareils s'avèrent extrêmement efficaces et agréables à l'usage car ils dispensent les utilisateurs de toutes manipulations superflues et les mettent à l'abris de tous déréglages accidentels ou intentionnels.
Matrice vers haut de page

Qu'est-ce qu'un interrupteur acoustique, ou "noise gate" ?

Quand des microphones non utilisés restent ouverts, ils reprennent les sons ambiants, ce qui augmente la confusion et le niveau du bruit de fond. Par ailleurs, l'effet Larsen, qui se manifeste sous forme d'un sifflement aigu, apparaît d'autant plus tôt que le nombre de microphones ouverts simultanément est important. Comme en pratique on oublie souvent d'ouvrir ou de refermer les interrupteurs des microphones (quand ils existent) il peut s'avérer utile d'automatiser la mise en route et l'arrêt de chaque microphone. C'est le but des interrupteurs acoustiques, encore appelés "noise gate". Ces appareils disposent de réglages qui permettent de définir un seuil de niveau sonore sous lequel le microphone se coupe automatiquement. Le microphone s'ouvre à nouveau instantanément dès que quelqu'un prend la parole. Quand le réglage est bien fait, le système est totalement transparent pour les utilisateurs. Il y a toutefois une limite au système car si un bruit fort se manifeste inopinément, tous les microphones peuvent s'ouvrir en même temps et alors, bonjours le Larsen ! Un noise gate est souvent associé à un compresseur qui permet pour sa part un certain contrôle de niveau sonore.
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Quelle différence entre basse impédance et haute impédance (ou 100 Volts) ?

Une installation de sonorisation peut fonctionner selon deux principes : En basse impédance et en haute impédance (plus couramment appelée 100 Volts).
La basse impédance est utilisée pour les chaînes haute-fidélité, les sonorisations d'orchestre, les théâtres, les discothèques, etc. En basse impédance il est impératif que la charge représentée par les haut-parleurs soit compatible avec les caractéristiques des amplificateurs qui sont généralement prévus pour fonctionner avec des charges comprises entre 4 et 16 Ohms. Quand plusieurs haut-parleurs sont utilisés sur une même sortie d'amplificateur il faut combiner des branchements en série et en parallèle pour satisfaire à cette exigence. Or, comme tous les haut-parleurs n'ont pas le même rendement et que la puissance ne se répartie pas de la même façon dans les branches en série et dans les branches en parallèle, on comprend qu'une installation de ce type un tant soit peu compliquée devienne vite un véritable casse tête. De plus, la moindre modification déséquilibre immanquablement l'édifice ainsi réalisé. Ces systèmes sont en outre sujets à des pertes en ligne non négligeables car la résistance des fils peut être importante en regard de la faible impédance des haut-parleurs. Les liaisons doivent donc êtres réalisées en fil électrique de grosse section pour limiter les pertes. Dans certains cas d'installations "public-adress" ce type de conception, volontairement "propriétaire", n'a d'autre but que de rendre le client captif.
La haute impédance est utilisée partout où les lignes sont longues ou quand les configurations sont complexes. Elle offre deux avantages décisifs : les pertes en lignes sont très réduites et l'installation peut sans problème être modifiée, étendue, complexifiée ou simplifiée, sans entraîner aucun désordre. On l'appelle aussi 100 Volts parce que la tension normalisée en France pour ce type de lignes est de 100 Volts à la puissance nominale. La qualité sonore d'un tel système bien réalisé est excellente et n'a rien à envier à la basse impédance. Cette technique dont la souplesse s'avère irremplaçable est utilisée dans toutes les installations "public-adress" professionnelles pour la diffusion de musique ou de messages.
Il est parfois reproché à ce type d'installations une qualité médiocre, mais c'est simplement parce que les intervenants n'ont pas le minimum de connaissances nécessaires en sonorisation pour gérer convenablement ces systèmes.
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Comment prévenir le vol ?

Les vols sont devenus un réel problème. Le mieux à faire est évidemment de ne pas tenter le brigandage et de dissimuler les matériels sensibles (consoles, amplificateurs, lecteurs de musique, etc.) dans un endroit sûr. De même, les microphones, leurs fils et supports seront rangés après chaque usage. Reste les haut-parleurs qui, dans bien des cas, sont fixés à demeure. Il est souvent demandé de fixer les haut-parleurs en hauteur pour rendre leur vol plus difficile. Hélas, cela n'est pas toujours possible pour des questions techniques. Dans les endroits réverbérants, par exemple, les haut-parleurs qui s'avèrent les plus efficaces sont les colonnes. Ces haut-parleurs sont efficaces parce qu'ils sont directifs dans le plan vertical. Or il ne sert à rien d'avoir des haut-parleurs directifs si ils sont montés trop haut et que le son utile passe au dessus de la tête. Il est donc impératif de les positionner de façon à couvrir au mieux l'auditoire, c'est-à-dire avec leur foyer d'émission sensiblement à hauteur d'oreille. Toutefois ces haut-parleurs qui fonctionnent le plus souvent en 100 Volts ont des caractéristiques telles qu'ils ne sont pas la cible privilégiée des voleurs et l'expérience montre que la disparition de tels matériels est extrêmement rare.
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Qu'est-ce qu'un amplificateur ou un préamplificateur automatique ?

Dans certains cas délicats il est nécessaire d'avoir recours à l'empilage de nombreux appareils  tels que : égaliseur, compresseur, noise gate, etc.  pour obtenir la qualité nécessaire. Cet empilage encombrant et plus ou moins coûteux d'appareils munis de nombreux réglages pointus nécessite un câblage conséquent et doit absolument être protégé de tout "tripotage" voulu ou accidentel. Certains constructeurs proposent des appareils compacts, le plus souvent numériques, qui rassemblent toutes les fonctions nécessaires dans un seul boîtier. Le coût en est généralement favorable car on supprime X coffrets avec leurs alimentations électriques, en même temps qu'un câblage coûteux. Les réglages sensibles sont hors de portés et la conduite de la sonorisation se trouve réduite à sa plus simple expression, l'appareil effectuant lui-même certaines fonctions pour lesquelles il a été réglé. La qualité s'en ressent sensiblement et le confort d'utilisation aussi. Certains de ces appareils disposent de fonctions très étendues qui permettent de répondre à tous les besoins pour un coût souvent très compétitif par rapport à une solution classique.
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Pourquoi certains haut-parleurs fonctionnent plus fort que d'autres ?

Un haut-parleur est un transformateur d'énergie - encore appelé transducteur - qui transforme l'énergie électrique qui lui vient de l'amplificateur en énergie acoustique qui "s'entend". Cette transformation entraîne des pertes plus ou moins importantes selon la conception du haut-parleur, aussi le "rendement" des haut-parleurs est-il variable. Cela veut dire que pour une même puissance électrique fournie, certains haut-parleurs diffuseront à un niveau sonore plus ou moins élevé. Les constructeurs ont pris l'habitude d'indiquer le rendement des haut-parleurs sous forme de "sensibilité" et précisent le niveau sonore obtenu d'un haut-parleur quand celui-ci est alimenté avec une puissance de 1 Watt électrique. La mesure du niveau sonore est faite avec un sonomètre placé à un mètre du haut-parleur, d'où l'expression : X dB/1W/1m. Pour compenser une différence de sensibilité de 3 dB il faut doubler (ou diviser par deux) la puissance. Ainsi, pour compenser une perte de sensibilité de 6 dB il faut un rapport de 4 en puissance et pour compenser une perte de sensibilité de 9 dB il faut un rapport de 8 en puissance. Si l'on branche, par exemple, sur une même ligne 100 Volts un haut-parleur colonne de 40 Watts ayant une sensibilité de 95 dB, et une petite enceinte de contrôle de 10 Watts ayant une sensibilité de 89 dB, l'écart entre les niveaux sonores sera de 12 dB, ce qui est très important. Selon la configuration des systèmes il convient d'onc d'être attentif au choix des haut-parleurs, pas seulement en terme d'intelligibilité.
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Qu'est-ce qu'une ligne asymétrique ou symétrique ?

C'est en fait une appellation technique qui permet de différencier deux types de lignes : les lignes "asymétriques", qui n'offrent aucune protection particulière contre les parasites, et les lignes "symétriques" qui, elles, offrent une protection efficace. Les lignes asymétriques sont celles utilisées par exemple en haute fidélité et dans les équipements domestiques. C'est le plus souvent un simple conducteur entouré d'un blindage. Or, dans ce cas, ce blindage ne constitue en fait que le deuxième fil. On pourrait donc en l'occurrence aussi bien utiliser du fil électrique classique car ce blindage, qui n'en est pas un, n'a aucun rôle protecteur. Ces lignes sont à proscrire dans les applications professionnelles et ne doivent être utilisées que pour véhiculer des signaux déjà préamplifiés sur de courtes distances. Cette conception n'interdit pas les phénomènes de bouclage de masse entre les appareils, lesquels peuvent entraîner des ronflements.
Les lignes symétriques sont constituées pour leur part de deux conducteurs entourés d'un blindage relié à la masse, qui constitue un véritable écran. Cette configuration est associée à un dispositif d'inversion de phase annulant les éventuels parasites qui pourraient traverser le blindage (réjection en mode commun), ainsi qu'à une isolation galvanique. Ces liaisons offrent une protection très efficace contre toutes sortes de  parasites et contre les phénomènes de bouclage de masse. Pour bénéficier des ces avantages les appareils doivent être prévus  pour ce type de liaisons, ce qui est le cas du matériel professionnel. Il faut cependant savoir que si une ligne symétrique se trouve désymétrisée pour une raison quelconque, c'est à dire si un de ses conducteurs est relié à la masse, elle perd son immunité contre les parasites.
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